Si le programme MadaCraft 2 initial, co-financé par l’Union Européenne, ne devait se dérouler que sur l’île de Ngazidja, il est vite apparu que des potentialités existaient aussi  sur les îles d’Anjouan et de Mohéli.

Des propositions ont donc été faites, et le Fonds Social de Développement de l’Ambassade de France auprès de l’Union des Comores a répondu présent : le projet SwanaaKom allait être étendu à l’île de Mohéli pour une durée de 10 mois.

En partenariat, là encore, avec le Réseau National Femme et Développement, antenne de Mohéli, le programme a donc pu démarrer en novembre 2011, dans la capitale Fomboni, et au sud de l’île, dans le village de Nioumachoua.

Les contraintes sont, peut être encore plus qu’à Ngazidja, fortes : l’île est très enclavée, les artisans ont un niveau de connaissances de base peu élevé, les intrants manufacturés sont vraiment difficiles à trouver sur place.

Néanmoins, Mohéli bénéficie d’atouts : le parc marin et la nature sauvage attirent une grande partie des touristes de l’archipel, venant en particulier de Mayotte toute proche ; les artisans travaillent depuis longtemps déjà en groupe, ce qui facilite le transfert de savoir-faire et la structuration dans le cadre du programme ; l’IMF local, l’Union des Sanduk de Mohéli est en phase de restructuration et le début de collaboration est très prometteur.

Nous comptons sur la saine émulation entre les artisans de Ngazidja et ceux de Mohéli pour qu’ils fassent montre de créativité et d’enthousiasme, et nous espérons que bientôt Anjouan pourra bénéficier elle aussi de SwanaaKom.

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